Doctor Who
Les aventures du Docteur, un extraterrestre, un Seigneur du Temps originaire de la planète Gallifrey, qui voyage à bord d'un TARDIS (Temps À Relativité Dimensionnelle Inter-Spatiale), une machine pouvant voyager dans l'espace et dans le temps. Le TARDIS a l'apparence d'une cabine de police (construction typiquement ...
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Terminée | Anglaise, GB | 25 minutes |
Science-Fiction, Fantastique, Historique, Action, Adventure, Action & Adventure, Drame, Science-Fiction & Fantastique | BBC One, Youtube, BBC, Global, ABC (AU) | 1963 |
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26.12 - Survie - Partie 1
Survival (1)
Le septième Docteur ramène Ace dans sa ville natale de Perivale dans la banlieue nord-ouest de Londres. Mais la banlieue n'est plus la même : un mystérieux chat noir rôde, envoyant des humain dans une autre dimension. Ace devient inquiète quand elle s'aperçoit que la plupart de ses amis ont disparu, mais le Docteur est plus intrigué par le caractère inhabituel du chat. Il se rend compte que le chat est contrôlé par un étrange personnage de l'autre dimension, voyant les scènes au travers des yeux du chat et choisissant ainsi quels humains chasser et capturer...
Diffusion originale : 22 novembre 1989
Diffusion française :
22 novembre 1989
Réalisat.eur.rice.s :
Alan Wareing
Scénariste.s :
Rona Munro
Guest.s :
Damon Jeffrey
,
David John
,
Gareth Hale
,
Jack Talbot
,
Jean Channon
,
Julian Holloway
,
Kate Eaton
,
Kathleen Bidmead
,
Lee Towsey
,
Lisa Bowerman
,
Muriel Wellesley
,
Norman Pace
,
Sakuntala Ramanee
,
Sean Oliver
,
William Barton
,
Anthony Ainley
Tous les avis
Avis favorable | Déposé le 18 janvier 2021 à 16:49 |
Première partie agréable, on sent vraiment la transition avec le ton de RTD dans la nouvelle série avec ici le retour de la compagnie chez elle, un retour teinté de mélancolie et d'une mystérieuse présence alien qui s'imprègne d'un détail du quotidien. C'est plutôt rigolo et attachant, avec un Docteur qui retrouve un peu plus de légèreté et renoue avec sa dimension comique des débuts lorsqu'il enquête sur les agressions félines. Je note aussi que la construction de la saison obéit à un véritable "arc" scénaristique dans la construction du personnage d'Ace, qui d'épisode en épisode (sauf Battlefield, plus centré sur le Brigadier, même si cela permet un parallèle avec Ace qui découvre la vie post-Docteur d'un ancien compagnon) comprend peu à peu des éléments de son passé pour pouvoir aller de l'avant et trouver ce qui la motive dans son existence. |
A l’heure où la série ne rassemble plus ses 30 millions de téléspectateurs, elle se rabat sur les 30 millions d’amis…
Un épisode au poil, au pelage raffiné (j’aime beaucoup l’ambiance d’un village vide, à la Android Invasion), aux griffes acérées…
Blagues à part, je trouve ça assez drôle d’avoir des chats en grands méchants avec leurs yeux qui brillent en début d’épisode, ça a un côté 90’s kitsch qui a tout son charme.
Le début nous ramène à Perivale et c’est une très bonne idée, après Fenric, de retourner dans le village d’Ace. La continuité est subtile mais vraiment très appréciable, avec notamment Ace qui appelle désormais son professeur par “Docteur”, par son nom donc. Cela témoigne vraiment de son évolution sur tous les plans.
On aborde aussi le thème de l’ennui en évoquant les dimanches et les campagnes désertes par opposition au quotidien du Docteur et de la série, je trouve ça toujours assez méta et marrant quand la série évoque cela, comme si le Docteur savait que tôt ou tard il est toujours destiné à tomber dans des ennuis et des aliens.
C’est un épisode dans l’ensemble bien écrit avec quelques dialogues sympas sur la chasse et la loi de la jungle, et quelques pointes d’humour décalé réussi :
Le discours sur la chasse, le fait de sacrifier les plus faibles et la “survival of the fittest” colle bien au délire félin, et se concrétise avec l’arrivée sur la planète des cheetahs qui semble être un terrain de jeu pour traquer les humains. Bon qu’on soit clair : les costumes sont totalement nuls, obviously. C’est ultra kitsch et cela n’avait probablement aucune chance d’être réussi, il y aura toujours un côté ultra uncanny à faire des humanoïdes chats, je pense que ça n’a jamais été réussi dans l’histoire de la fiction (il n’y a qu’à voir la comédie Cats).
La réalisation des courses-poursuites est aussi très inégale : parfois les travelings sont bien dynamiques et Ace n’est pas trop ridicule dans la clairière, la dimension des cheetahs ayant en effet ce côté Hunger Games attrayant. En revanche, la scène dans le parc pour enfants est clairement risible, lorsqu’elle passe par des toboggans, etc. Malgré tout, j’aime bien le symbole derrière, d’utiliser un parc d’enfants dans un épisode où Ace revient sur les traces de son passé après avoir mûri.
Reste un cliffhanger évidemment attendu car ces cons nous ont spoilé la présence du Maître dès le début de l’épisode, Anthony Ainley ayant une arcade sourcilière extrêmement reconnaissable, mais son entrée a tout de même son petit effet !